Le Temps : Pourquoi morts, nous continuons à polluer?

Consommatrices d’énergie, l’inhumation et la crémation contaminent également l’atmosphère et les sols. Alors que les pompes funèbres proposent de plus en plus de solutions écologiques, d’autres appellent à légaliser de nouvelles pratiques

Il avait tout prévu, Roger*: le cercueil en bois brut, l’urne biodégradable et même la liste des personnes invitées à la crémation: «A vrai dire, c’était facile, il ne voulait personne», plaisante sa sœur. Moment de gêne au téléphone. Roger est mort le 14 août 2024 à 13h32 précises, il avait un cancer généralisé et savait plus au moins quand il allait partir. «C’est l’avantage des maladies longues, vous avez le temps de tout prévoir», ironise encore la frangine.

Sur un morceau de papier, le soixantenaire avait noté ses dernières volontés: «Je veux être brûlé puis dispersé dans une forêt.» Roger ne voulait pas d’inhumation: «Pour lui c’était hors de question de souiller le sol», poursuit-elle. Après le crématorium, ses cendres ont été mises sous terre un jour de grand soleil quelque part dans une forêt de conifères. «Il souhaitait laisser le moins de traces possibles et disait toujours que mourir polluait», se souvient-elle.

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